La peur ! Une émotion primaire au large spectre.
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| La peur : fuir ou combattre. |
Lire : les émotions (honte, mépris, joie, tristesse, ces émotions qui sont notre moi)
La peur de tomber, la peur de l'abandon, la peur de l'angoisse, du changement, ou il y a des tas de peurs que nous affrontons ou pas.
La peur est une émotion normale qui nous accompagne tout au long de notre existence.
Elle nous assaille parfois, nous soutiens dans un autre contexte.
Et, il y a la peur agressive, violente qui nous secoue, celle de l'agression, du danger, de la mort.
Celle que vivent les personnes dans des pays en guerre ou en conflit,
dans des dictatures.
D'où vient la peur ?
D'après les chercheurs, l'amygdale joue un rôle essentiel dans la peur.
Cette amygdale nous permet de cerner notre environnement proche et d'agir en fonction de celui-ci.(Karl Pribam)
La valeur de survie est la pour détecter la menace réelle ou imaginaire
Tout ce qui nous inquiète vient de là.
Plus simplement nous dirons que l'amygdale nous protège en évitant de faire n'importe quoi dans le quotidien, nous nous approchons ou évitons selon le niveau de sécurité ressentie ou nous nous éloignons toujours selon le ressenti ou d'une situation déjà vécue.
La peur engendre la vigilance, une attention extrême a l'environnement, l'entourage pour parer á l'imprévu en fonction du niveau de danger ressenti.
Lire : les phobies
Les personnes souffrant de T.A.G (troubles anxieux généralisés), de T.O.C, de crises de paniques, les phobiques connaissent bien cet état de vigilance associant
un lieu, un ressenti physique (tremblement, sueurs, vertiges etc.) á l'annonce une crise d'angoisse ou l'apparition d'idées phobiques perturbantes.
Prendre l'ascenseur, l'avion par exemple déclenche une peur irrépressible avec l'envie de fuir.
La peur paralyse, tétanise, sidère en fonction de la situation.
La peur face á la violence provoque un dédoublement, le cerveau étant en pilotage automatique, il ne mémorise pas l'instant trop violent.
Notre cerveau encode tout du sensoriel, les informations auditives et celles des autres sens.
En neurobiologie on attribue la mémoire á court terme au lobe temporal qui justement mémorise le sensoriel via l'hippocampe et explique les réponses émotionnelles qui semblent parfois disproportionnées au vu d'une situation.
Plus clairement un ressenti douloureux déjà vécu ayant de fait provoquer de la souffrance, de la peur est réactivé ce qui explique les peurs irrationnelles que les personnes ne comprennent pas.
La peur qu'elle soit concrète ou irrationnelle provient du même circuit, le cerveau ne fait pas la différence.
Exemple: crise d'angoisse dans un cinéma pour la première fois.
Enregistrement dans la mémoire de cette peur.
Retourner dans un cinéma angoisse par anticipation
Soit vous affronter votre peur ou
vous éviter le cinéma
L'Amygdale lance le signal d'alarme, donc la peur se réactive.
Les autres peurs :
il s'agit de peur provoquant de l'angoisse variable en intensité.
La peur du changement enclenche la peur de
ne pas s'adapter, pas y arriver.
Donnez un sens á ce changement, notez les avantages.
La peur de l'abandon, de la solitude incite á se jeter dans des non-relations vers des personnes ne convenant pas ou provoque de la déprime, des passages complexes assortis de sombres pensées.
La peur de n'être pas aimé-e
Indique bien sur un manque d'estime de soi-même.
Se rassurer en comprenant que le, la partenaire á moins d'être masochiste vous aime, donc cultivez l'estime de vous-même.
La peur de l échec signe l'inaction, la passivité par renoncement.
Mieux vaut tenter, un échec doit donner l'énergie de recommencer en étant plus attentif á ce qui le provoqua.
Paradoxe,
la peur face á un défi d'importance est un booster, pensons aux sportifs de l'extrême et autres métiers á risque, la peur aide au dépassement de soi dans certaines situations et n'oublions pas que la Peur se maitrise.
Avoir conscience de sa peur et agir permet de gagner en estime de soi.
