vendredi

Le mensonges dans tous ses états. 4 types de mensonges à découvrir

Le mensonge dans tous ses états.

"Pourquoi "dans "tous ses états" ?

Je vous présente quatre types de mensonge, de l'anodin ou mensonge dangereux pour les autres.
En bas de l'échelle le numéro 4, le plus anodin, suivez l'article pour en savoir plus.

Le mensonge, nous enveloppe, auréolant la réalité d'une nappe de brume réduisant la clarté de la sincérité.

  •  Mensonge "Confort
  •  Mensonge "Moi Je"
  •  Mensonge "Mégalo"
  •  Mensonge "Mépris"

Le mensonge "Confort" en bas de l'échelle la 4eme place

Il existe plusieurs types de mensonge et là, je pense que nous sommes toutes et tous menteurs(euses) à un moment donné...
Par facilité, pour éviter un conflit, pour nous valoriser un peu, pour connaitre une vérité, et oui ce fameux mensonge "prêcher le faux pour savoir le vrai" est assez courant, pour ne pas dire "non" histoire de ne pas vexer etc..

Il s'agit de "petits mensonges" n'ayant pas, en général de conséquence outre celle de nous procurer un certain confort.
Mais prudence, le mensonge "confort" se doit d'être très ponctuel.
Si vous y recourrez pour n'importe quoi et fréquemment, il devient pathologique et selon la situation peut dénoter une conduite d'évitement même s'il ne s'agit que de petits mensonges.

Si vous vous fonctionnez ainsi, demandez vous  pourquoi ce chronique petit mensonge apparait souvent.
Le risque est de vous piéger vous-même en vous embrouillant dans vos histoires.
Le plus souvent ce "petit mensonge" cache un manque de confiance, un besoin de se valoriser un peu.

Les menteurs ou menteuses sont-ils, elles conscients(es)de leurs mensonges ?
Oui en général.
Mais dans le mensonge pathologique, le menteur finira par faire de ses mensonges une réalité.

Abordons maintenant le "mensonge "Moi Je" en 3eme position

Celui-ci dissimule un énorme besoin de reconnaissance, ou la nécessité de s'inventer une vie pour être plus intéressant(e) donc de créer un personnage positif, toujours le meilleur en tout, qui réussit etc.

Les enfants font cela, les ados également pour "briller" aux yeux des autres, pour fuir une ambiance familiale trop sombre.
Avec les années, normalement, ces mensonges "Moi Je" disparaissent.

Normalement,  oui, mais chez certains adultes immatures ils persisteront dans un scénario de vie rêvé, s'inventant des rôles toujours au dessus de la moyenne, des amours extraordinaires...
Ce comportement traduit une souffrance, des frustrations, des peurs parfois inconscientes, mais attention, le mensonge reste conscient avec le danger de confondre "rêve & réalité"

Ce mensonge "Moi Je"  en voici un  exemple, vrai, assez basique :
  "j'ai été patron d'une entreprise de plusieurs personnes mais à cause d'un client qui ne paya pas, j'ai fait faillite"

Pour résumer :
  • Vantardise, la personne n'était que gérant de paille.
  • Victimisation  et minimisation de son rôle : pour attirer la sympathie, en réalité c'est la négligence grave qui provoqua la faillite et non un impayé.
  • Conséquences : au fil des années, la personne est convaincue qu'elle fut le patron.
  • Autres conséquences : des employés non payés, mais de cela la personne oublie de parler.
S'agit-il de mythomanie ?  Pas réellement, ce type de mensonge "Moi Je" dénote une incapacité à affronter ses propres erreurs et à assumer ce que l'on est.

Il est évident que de s'inventer une vie de super héros ne résiste pas à la confrontation du réel....
"J'ai de nombreux magasins, je vends mes produits dans le monde entier"
En réalité un seul magasin et pas de ventes à l'étranger.
Le risque d'un tel mensonge est d'être vite percé à jour, si une personne rentre dans l'intimité du menteur"

"J'ai rencontré le président de telle grosse entreprise qui va m'embaucher" 
La vérité, une personne sans diplôme particulier qui aimerait un poste pour lequel il, elle n'a pas les compétences

"Je suis sortie avec cette fille canon ou ce garçon canon, il ou elle est dingue de moi, mais une fois suffit, je me tape tout ce que je veux"
A 15 ans c'est supportable d'entendre ces propos
Adulte, cette vantardise cache le contraire, un(e) timide peut en user


Le problème rencontré par ces personnes est de rêver leur vie au lieu de la vivre et d'être tôt ou tard rattrapées par la réalité.
Car, comment vivre des années dans ce mensonge qui dénote très souvent une difficulté à vivre pleinement, à affronter les difficultés de l'existence ?

Ces mensonges "confort" ou "Moi Je" sont-ils dangereux pour les autres ?
A mon sens, sauf cas particulier, ils le sont essentiellement pour les menteurs, car une fois dévoilés, le doute s'installe, de quoi est capable un tel individu, peut-il ou elle mentir sur des situations plus importantes ? 
En amour, ils désillusionnent l'autre en semant la prudence voir la méfiance.
Il ne garantit pas le bonheur au menteur se heurtant au vrai sens de la vie.

Sur l'échelle du mensonge, voici le "Mensonge Mégalo" en 2éme position

Il concerne une tranche de personnalité portée sur le besoin de berner l'autre et besoin de se positionner en gourou : "celui qui sait"
Il agit sur le collectif.
Le plus flagrant : Madoff avec sa pyramide de Ponzi promettant aux investisseurs un rendement de 30%.
Les escrocs utilisent la naïveté des gens en promettant l'inatteignable.
Un point d'interrogation vendu comme une certitude.
Madoff ruina des centaines de petits épargnants

Les sectes utilisent ce mensonge par cupidité, par fausse idéologie utilisant une toile de fond très vendeuse : faire le bien d'autrui.
"Vous êtes égaré, venez vers moi, je vous aiderai à trouver la lumière, à vous libérer de vos blocages etc.etc."
Nous connaissons tous les conséquences dramatiques de certaines sectes : suicide collectif pour le pire, détournement d'argent, pédophilie, manipulation extrême.

Méfiez vous des "gourous" du bien être promettant un changement radical de votre personnalité, un lavage de vos émotions.
Rien de scientifique dans ces promesses.
Ce ne sont que des promesses en l'air pour capter votre portefeuille et créer une dépendance.
Le développement Personnel regorge de ce type de personnages dangereux.

Note perso : des personnes très sérieuses évoluent dans ce milieu.
A vous de faire le tri.

Méfiance également envers les pseudo médium utilisant de la magie noire ou blanche pour provoquer le retour de votre amoureux(e) ou enchainer à vie celui, celle qui vous fuit.
Toutes ces personnalités douteuses vibrent à l'unisson sur un même thème "Argent, argent"
et "Sexe, argent" pour les sectes.

Vous l'avez compris, ce mensonge "Mégolo" le 2eme sur l'échelle provoque des catastrophes humaines, engloutissant des individus à tout jamais et ceux qui s'en libèrent mettront des années à se reconstruire.

Le 1er sur l'échelle du mensonge, le mensonge "Mépris"

Est-il plus lourd en conséquence que le précédent ?
Non, mais il cible une personne en particulier, proche toujours très proche.
Pourquoi le mensonge "Mépris" ?
Il méprise l'autre dans tout ce qu'il est, a en le faisant douter de ses propres idées, de ses valeurs.

 Ce mensonge "Mépris" va atteindre l'individu au plus profond de lui-même, détruisant lentement mais sûrement l'estime en soi-même, générant parfois la peur et parfois détruire ce cet(te) autre a construit.
Anéantir pour régner.
Il va enrober l'autre dans une spirale de mensonges, de culpabilisation, de dévalorisation, semant le chaud et le froid.
Le chaud lorsque l'autre prend des distances; le froids lorsque de nouveau il, elle bien "ferré(e).
Perte de repères, doute sur soi :
 "il, elle a peut-être raison", "c'est surement de ma faute" "j'ai dû faire une erreur"

Les enfants peuvent être la victime d'un tel parent (homme ou femme)

Dans l'infidélité récurrente, ce mensonge "Mépris" provoque des dégâts terribles.
Même prit la "main dans le sac", preuve à l'appui, le, la menteur(euse) démentira
"ce n'est pas vrai, tu as fouillé dans mes affaires, je t'aime trop pour te tromper etc.etc."

Le mensonge est pire que l'infidélité en elle-même, elle réduit l'autre à un(e) imbécile suspicieux(se) = culpabilité garantie.

Le jaloux, la jalouse pathologique, de part cette part de doute sur le, la partenaire en l'accusant des pires horreurs suscite les mêmes émotions que dans l'infidélité récurrente. 
Ici, il s'agit bien d'un mensonge "Mépris" exprimé par le menteur, ne pas croire l'autre en le jugeant "mauvais(e) menteur(se) etc.etc montre chez l'accusateur une tendance à projeter ce qu'il, elle est sur l'autre.
La violence accompagne très souvent ce type de comportement.

Socialement, la politique utilise ce type de mensonge.
 Comme un supérieur hiérarchique, "autoritariste" frustré , faible le fera pour "casser" un employé.
 Le "harceleur" joue sur cette gamme de mensonge.

Qui utilise ce type de mensonge ?
Les manipulateurs, ceux méprisant l'autre, les autres par haine, par peur de n'être pas à la hauteur et/ou ne se sentant pas à la hauteur de ce qu'est l'autre.
le tirer vers le bas pour le contrôler.

Anéantir pour se sentir exister
Par désir de blesser moralement, dominer.
 Un narcissisme pathologique, l'auto-satisfaction, un trouble de la personnalité, comme pour le "mensonge Mégalo" sont les caractéristiques des profils.

Dans les affaires de haut niveau, ce type de personnage évolue très à l'aise, manipuler pour gagner.

Le menteur pathologique, surtout très manipulateur, cadre avec ce  mensonge Mépris, par manque d'empathie, froideur des sentiments, égocentrisme.

Car il y a bien un pont entre ces deux mensonges dangereux "le Mépris se marie bien avec le Mégalo", du moins chez certaines personnes.
Ne pas généraliser, surtout pas.

Le menteur tente et y arrive parfois à nimber la réalité d'un tel flou qu'il devient très complexe de cerner la vérité et la sincérité (échelle 2 & 1)

Face à un menteur/manipulateur une question obsédante s'impose "quant est-il ou elle sincère ? (échelle 2 & 1)

Des mensonges à répétition doivent vous alerter, surtout lorsque surpris en flagrant délie, il y a entêtement à mentir.


Résumons : 
  1. En bas de l'échelle, le numéro 4 : Mensonge "Confort" que nous utilisons tous et qui n'a pas, en général, de grave conséquence sur autrui, ni sur nous-même. Plaisir peut-être le maitre mot
  2. En position numéro 3 le: Mensonge "Moi Je"est plus nuisible au menteur qu'à l'autre, toutefois la désillusion provoquée peut blesser une autre personne. Valorisation, reconnaissance sont les maitres mots
  3. En position numéro 2 : Mensonge "Mégalo" concerne les sectes, les gourous et autres personnages utilisant les autres à leur fin personnelle. Des mensonges ravageurs, plus axés sur le collectif qui détruisent des vies. La cupidité me semble le maitre mot.
  4. En haut de l'échelle, le numéro 1 : Mensonge" Mépris" tout aussi dangereux que le précédent, à la différence qu'il joue sur l'individu, la personne la plus proche, partenaire, enfant. Dominer, anéantir sont les maitres mots

Il existe bien sûr des dizaines de situations et d'autres types de mensonge.

N'hésitez pas, en utilisant les commentaires, à me faire part de vos expériences sur ce sujet et à me signaler d'autres types de mensonges.



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mardi

Comment devient-on pervers narcissique ? Décryptage

Une question récurrente  :
 comment devient-on pervers narcissique ?
Si nous parlions de narcissisme/antisocial

Pourquoi ces personnalités suscitent autant d'interrogation, dont une ;
nait-on ainsi ou le devient-on et si oui pourquoi et comment ?
Adam & Ève au paradis

Une précision : ce profil de PN n'existe pas en psychiatrie, je vais surfer sur la tendance en vous invitant a consulter cet article ;  borderline, antisocial, narcissique

Le PN est un antisocial/narcissique

Ces questions, les femmes ou hommes vivant, côtoyant ou ayant partagé la vie de ces personnalités se la pose sans jamais trouver "La réponse".

Je n'ai pas la prétention de répondre à la totalité de ces questions, je vais tenter d'éclaircir certains points.

Généralement ces antisociaux ou narcissiques ou ceux qualifiés de PN semblent insaisissables, nimbés d'un flou "on ne les cerne pas" !
Cet aspect provoque chez les partenaires des dizaines de questions, auxquelles l'intéressé (e) ne répond pas.

Sont-ils/elles conscient de ce trait de personnalité déstabilisant pour autrui ?
Parfois non, parfois oui, dans ce dernier cas de figure, le/la PN peut en jouer :
"oui, je sais les gens ne me cernent pas".

Très souvent ce genre de propos dénote bien la conscience du flou entretenu et la quasi jouissance à "être perçu comme spécial(e) " hautement flatteur pour l'EGO.
Nous sommes ici dans le profil narcissique qui est un trouble de la personnalité.

Se nimber dans le flou cache le plus souvent leur sentiment de vide intérieur, une forme d'inconsistance.
Le côté mystérieux du personnage captive et de cela ils/elles usent et abusent pour, entre autre, séduire.

Les autres questions : nait-on ce que l'on nomme pervers N et/ou comment le devient-on ? Oui sauf  rare exception.

Nous connaissons de mieux en mieux le fonctionnement du cerveau, bien qu'il reste de belles zones d'ombre sur le sujet.
La biologie intervient dans de nombreux cas (anxiété, les troubles de la personnalité en général)) la génétique donne quelques pistes.
Attention, génétique ne signifie pas hérédité...

A priori, on ne nait pas PN, mais attention cette donne évolué en fonction des découverts sur le cerveau
 Nous  dirons qu'il y a un terrain fragile et fertile, une prédisposition, qui favorisera, en fonction de l'éducation, de l'environnement, de la biologie et de la génétique, une pathologie psychologique comme pour l'anti-social et tous les autres troubles de la personnalité.

Il y a assurément des éléments déclencheurs s'inscrivant sur une personnalité déjà anxieuse et perverse.
Un dysfonctionnement neurologique, cognitif s'installe progressivement.

Par exemple, nous savons aujourd'hui que les symptômes de la schizophrénie,
 la bi-polarité, les personnalités obsessionnelles compulsives ou borderline,
 l'anti-social apparaissent assez tôt, trés tôt dans l'enfance avec des symptômes s'amplifiant en grandissant, il y a des paliers, il semble donc que la génétique conditionne ces troubles anxieux.
..
Les PN, comme les narcissiques et autres troubles de la personnalité, sont des anxieux.

Rassurez vous tous les anxieux, ne sont pas des PN ou des personnalités invivables et dangereuses. Heureusement pour les autres et eux-mêmes

Outre la biologie, la génétique quels autres facteurs peuvent créer un telle personnalité ?

L'éducation bien sûr sera un élément très important, 
de grosses carences affectives peuvent, sur un enfant déjà anxieux, perturber la croissance et le développement.
Généralement, des humiliations, un manque d'intérêt quasi permanent pour l'enfant, le manque de communication...les interdits ou un trop grand laxisme éducatifs (pas de règles, pas de limites) génèrent des tensions intérieurs, un manque d'estime en soi-même.

Un enfant manipulé deviendra un manipulateur, donc un(e) menteur(euse)

Sur un enfant réservé, timide qui intériorisera toutes les frustrations, se créeront des complexes, de la rage, des peurs qu'il compensera par un auto-narcissisme, un besoin de s'imposer, de briller par des moyens douteux et pervers.

Pour un garçon, la relation au père reste primordiale puisqu'il est "le modèle".
 Si la relation est absente ou pire très négative (père humiliant, violent physique ou psychique)
ce petit garçon, déjà anxieux soumis à une biologie fragile (le manque d'empathie vient essentiellement de cela) deviendra un homme en quête de puissance donc UN PN, puissance qu'il testera sur les autres, cherchant à les réduire à néant surtout la femme.

"Je ne suis rien, donc toi qui brille, toi qui a ce que je n'ai pas, je vais te réduire à rien"
 (Ce dialogue est interne, mental, mais traduit bien le mode de fonctionnement du PN)

La violence, lot de la majorité des PN hommes, n'indique nullement que l'enfant fut battu...
Il y recourt pour imposer sa loi, tant en minimisant l'impact sur l'autre

Les PN, ne sont pas de bons communiquant, sauf exception, des parents ayant brimés la parole de l'enfant ne l'inciteront pas à communiquer devenu adulte, sauf pour séduire.

La sexualité ; un point sensible car qui dit PN, dit infidélité à répétition.
 Pourquoi ?
La sexualité est un anti-stress, par besoin de séduire et de tester encore et encore sa virilité, sa force, sa puissance, par jeu aussi.
Les jeux érotiques, l'échangisme par gout bien sûr, pour parfois assoir encore une fois sa puissance sur le partenaire, la femme, qui acceptera parfois, pour faire plaisir à l'autre de le suivre.

Pour la fille : les données sont presque identiques à celles du garçon.

Dans le comportement, la violence physique envers l'autre n'est pas présente, bien que la cruauté, le besoin de rabaisser l'autre domine.

A la différence de l'homme, affectivement elle peut choisir des hommes en difficulté, estimés inférieurs à elle, socialement, professionnellement, mais pas toujours.

Son modèle, la mère à laquelle elle doit s'identifier...Une  mère trop protectrice sera vite rejetée, une mère dominante dans le couple fera référence dans le choix des partenaires, elle reproduira...cet aspect se renforcera si le père ne prend pas sa place.
A l'inverse, le père sera parfois le modèle, car le désir de puissance est là,la représentation du masculin, homme fort, cadre avec l'image qu'elle a d'elle-même surtout si la mère est ressentie faible, soumise.

N'oublions pas, que chez l' homme ou femme PN, il y a peu d'affect réel, pas d'empathie, juste de l'intérêt, du jeu, une impossibilité à laisser partir l'autre, non par amour mais par défi.

Les femmes soufrant d'un trouble de la personnalité sont-elles aussi infidèles que les hommes PN ?
Moins dans l'excès semble t'il, je n'ai pas plus de précision sur le sujet.
La sexualité sera un moyen de "posséder" l'autre

Pour résumer.
La biologie, la génétique sont les facteurs dominants faisant le lit des troubles de la personnalité Antisocial/Narcissique appelé PN
L'éducation, le milieu social font la différence au niveau du comportement quotidien, bien que la toile de fond reste la même :
 pouvoir, dominer, profiter, se monter, froideur, cruauté, irrespect.

Mesdames un conseils ne chercher surtout pas à le changer ce PN, car on ne change pas, ni à croire que la situation s'arrangera...un jour.

Cet article est informatif, généraliste et ne peut se substituer à une thérapie.

Suivez les liens présents dans cet article pour en savoir plus.

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lundi

Blessures d'enfance : est-il possible d'en guérir et d'aimer ?

Est-il possible de guérir des blessures d'enfance et d'aimer ?


Toute personne ayant traversée une enfance semée d'embuches traine un lourd passé.
Ceci étant exprimé, qu'elles sont les conséquences psychologiques de ce passé emprunt de tristesse ?
Toujours entre deux voyages


Ma réponse sera sibylline, tout dépend des causes et de la personnalité de l'enfant, qui peut, malgré un parcours complexe à une période de l'enfance, s'en sortir au mieux.

Dans cet article, je n'aborderai pas la violence faite à enfant déjà traitée et que vous découvrez en suivant le lien.

Aujourd'hui parlons de la disparition d'un parent.
Voici un récit véridique, cette fillette nous l'appellerons Domi

Une enfance insouciante, des parents aimant et une fillette adorée par son père, aux yeux de celui-ci elle est une princesse et princesse elle est !

Tour en moto avec papa, vacances avec papa et maman, mais le découvreur, le guide c'est bien lui, ce père toujours joyeux, voyageur pour ne pas dire nomade....

Fuit-il une femme, qu'il adore, parfois trop jalouse et possessive ?
 Peut-être, il part souvent.
Ces questions, elle ne se les posera que des années plus tard.

Cette enfance, entre une mère exigeante et cultivée, issue de la bourgeoisie, très axée sur elle-même et ce père bon vivant toujours entouré de copains se déroule dans la gaité.

Elle est précoce, marche à 9 mois, curieuse de tout, une vraie machine à questions : pourquoi le ciel est bleu, pourquoi les noirs le sont et pas nous, à quoi sert la télévision et où sont les gens ? dans la boite etc.
Papa adore maman et elle en joue, quitte à rendre sa fille responsable de tout et de rien :" chéri, ta fille m'a répondu d'un drôle de ton, tu devrais la punir !"
 Papa devient le censeur, le punisseur, mais gentil il fait semblant de...

L'enfant évolue dans cette ambiance plutôt sympathique et conviviale.
Les parents reçoivent, la porte est ouverte...

Elle a son lieu secret, le grenier où dorment des malles anciennes pleines de poussière, le lieu des confidences au chat, des chagrins enfouis, des incompréhensions face à l'injustice de sa mère.

Parfois, elle a la sensation que maman lui en veut de quelque chose, qu'elle la dérange.

Mais à 7 ans ces pensées sont éphémères, pas analysées, elle retourne vite à ses jeux et á la danse.
Elle adore le jardin, suivre les colonnes de fourmis, peinturlurer les chaises.

Déjà avec sa mère il y a des affrontements, des "NON" je ne ferai pas ceci, elle tient tête avec pour réaction maternelle : "Quel sale caractère tu as ma fille" " Vraiment infernale comme gamine"...

Toutes ces paroles s'envolent tel un nuage porté par le vent, enfin en apparence.

 Souvenirs.
Vacances au bord de la mer, une maison, des balades et un âne dont elle s'éprend à mourir, au point de vouloir le ramener à Paris...l'amour des animaux se dessine déjà et il ne la quittera plus.
Un déchirement que de quitter l'âne, elle n'aime pas les séparations, adore les animaux.

Un premier bilan sur la construction identitaire de Domi.
A priori Domi est une enfant équilibrée, élevée dans un environnement social stable, elle sait déjà s'affirmer, le rapport au père y contribue.
 Il ne lui présente pas le monde comme dangereux, bien au contraire, il lui apprend à le découvrir sans le craindre.
Le rapport à la mère plus ambiguë complique son identification à celle-ci qui donne une image de la femme hyper féminine, trop dans la rivalité et centrée sur elle-même créant une sensation à la fillette d'être parfois "gênante", de "ne pas faire comme il faut"
Souvenez-vous des propos de la mère cités plus hauts, elle lui dit souvent :
"Vraiment tu es gourde ma pauvre fille"
L'image du couple parental est forte, ils sont unis et papa cède souvent à sa femme.

Domi à de bons rapports avec les enfants, avec les adultes elle est parfois réservée.
Bonne élève, elle apprend vite.

Maman inculque une éducation faite de "on ne parle pas à table, on ne parle pas la bouche pleine, on se tient droite, on ne coupe pas la parole etc.."

Contraignant peut-être pour l'enfant mais qui plus tard lui permettront d'être à l'aise partout.
Une éducation classique en somme.


Retour à Paris, papa est fatigué, lui le colosse auquel rien ne résiste perd de sa bonne humeur.
Il se traine.
Tout devient flou dans la mémoire, des fils se cassent dans son esprit, elle ne comprends pas.

On l' éloigne de la maison sans rien expliquer. Elle s'inquiète.
A l'époque, sous prétexte de protéger un enfant, la loi du silence domine...résultat, un ressenti sans mot, du vide que rien ne comble, un sentiment de subir l'incompréhensible...et toujours pas de mots face à la souffrance de la mère, la dégradation du  père redevenu un enfant dépendant.
On cherche à la rassurer avec des inepties.
Elle sait que quelque chose de grave se prépare.

La maison, elle dans la chambre, sa mère la croit chez une amie, le médecin arrive,  elle entend
" votre mari est condamné, la tumeur atteint le cerveau, le cancer se généralise, au maximum deux mois"

Elle a 8 ans et demi, sais, comprend ce que cela signifie "il va mourir" la laisser, l'abandonner.

Elle hurle en se précipitant chez la voisine.

 Un immense chaos, des situations s'embrouillent pour se confondre en une seule, unique douloureuse sensation : il n'est plus là !
Elle n'y croit pas, n'y croira jamais.
Elle se réfugie dans le grenier, pleure, attend, espère, attend encore, ne parle plus et attend encore qu'il revienne.

Du flou, la mémoire en faillite, le néant...de cette période il ne reste rien qu'un dédoublement d'elle même, là mais ailleurs dans les méandres de l'effondrement.

Un traumatisme. 

Maman souffre aussi, les gens sont gentils mais si lourds et maladroits qu'elle les évite.
Maman cherche comment la distraire, elles partent en vacances, les mois défilent dans un brouillard d'où émerge, parfois, des rires, l'enfance est là, si l'insouciance n'est plus subsiste l'instinct de survie et Domi en possède une sacrée dose.
Maman aime rire,  l'humour et elles rigolent bien toutes les deux.


S'effilochent les années, Domi danse beaucoup, passionnée par ce dépassement de soi-même.

Stoppés les souvenirs, elle ne se souvient de rien, la vie bloquée au décès de son père.
Elle ne s'ancre dans rien.
Elle attend.

13 ans. 
Toujours la danse comme exutoire, elle balade sa carcasse habitée par ce manque.
Maman va se remarier avec un plus vieux qu'elle, comme mon père plus âgé.
Elle a droit au bonheur.
Les dés sont jetés et Domi avec : 
"Je pars vivre chez lui, mais toi, il ne veut pas que tu viennes, tu restes avec grand-mère" 
Ah, grand-mère méchante, aigrie, qui me tire les cheveux en douce !
"Maman, tu ne peux pas me faire çà, elle est si mauvaise, plaintive, sinistre"
"Chérie je serais juste à côté, tu passes quand tu le veux"

Désolation, maman part chez lui "et moi et moi tu m'abandonnes "dans la détresse.


Pré ado, ado, les murs franchis, les punitions, mère absente, Domi dérange, sale période, elle se débrouille seule...Maman est généreuse, matériellement, mais si avare d'elle même, la grand-mère n'a aucune autorité sur elle.

"Pas le temps de passer ma chérie et ton beau-père ne veut pas te voir chez lui !!!

Des copains, copines pour famille, brillante élève qui ne fiche rien, douée en tout, l'écriture en particuliers et la danse encore mais ne s'ancrant dans rien en particuliers.

Juste une envie viscérale : vivre, exister.


Un autre bilan
Dérive ? Non, Domi garde la tête froide et connait ses limites, les limites à ne pas franchir, au bord du gouffre, elle réagit
L'éducation stable joue son rôle, mais elle est en souffrance, désabusée et paradoxalement voit sa mère comme une victime qu'il ne faut pas brusquer.
Pourquoi ? Maman endosse facilement ce rôle en fonction de ses besoins, un enfant ne sait pas encore discerner la manipulation.

14 ans, la maturité d'une adulte, elle dévore les livres, pour s'évader, comprendre.

Elle grandit vite...trop
16 ans, maman lui loue un studio à Paris....vive la liberté.

Vite, très vite, des garçons, elle plait beaucoup mais aime-t'elle vraiment ?
Pour elle rien ne dure, aimer c'est prendre le risque de perdre l'autre, l'abandon, alors autant vivre en fonction de l'instant...et voir !

Les années défilent.

Connaitre l'inconnu, comprendre, l'intensité, la passion, loin de préférence, ailleurs toujours ailleurs pour l'excitation, la découverte, puis se lasser et recommencer.

Soif de vivre avec en toile de fond cette notion ; "rien ne dure" la vie peut s'arrêter demain, la sienne, celle de l'autre.

Faisons le point sur cette histoire.
Premières années de vie, Domi acquiert de solides bases, elle reçoit de l'amour, même si la mère, névrosée, souffle parfois le chaud et le froid.
Les valeurs inculquées : la tolérance, la compréhension, l'ouverture aux autres et aux choses de la vie resteront et tisseront chez elle le respect de soi-même et de l'autre.
Cette mère, intellectuellement lui apprend à penser par elle même, aspect très important pour ne se laisser duper.

Les points noirs, le décès du père, déjà vécu comme un abandon par l'enfant et l'abandon de la mère pour un autre homme peu de temps après vont renforcer chez Domi cette idée que "rien ne dure" créant une fuite en avant.

Bilan.
La réponse au titre de ce message est "NON" nous ne guérissons jamais totalement il restera des blessures, des cicatrices devenues presque indolores mais qui se réveilleront en fonction d'une situation précise.

Oui, il est possible d'aimer et ici tout dépend de la personnalité.
 

Pour elle, ne jamais se retourner sur le passé, d'ailleurs ce passé est occulté, avancer toujours en vivant l'instant.
Demain ? Nous verrons.

Occulté comme un déni de mémoire pour ne pas souffrir et parce que le passé ne se change pas et qu'il faut l'accepter. 

Nous ne pouvons pas parler de déni, elle est très consciente des conséquences de ce vécu.

"Construire" ; une notion que Domi ne connait pas réellement et pourquoi "construire", avoir des projets à long terme que la vie peut basculer d'un claquement de doigt, anéantissant tout.

Elle est très vite responsabilisée

Le trait de caractère dominant de Domi : l'ouverture aux autres tout en sachant s'écouter elle-même, elle sait donner et recevoir.

C'est une" résiliente", elle rebondit toujours, traverse les épreuves en les affrontant, elle s'accepte

Son tempérament joyeux, extraverti l'aide à boire le verre à moitié plein plus qu'à moitié vide dans les périodes difficiles.

Ses fragilités : l'amour .
Un père idéalisé, ce héros si tôt disparu laisse une empreinte forte, de part l'amour inconditionnel qu'il lui donna, elle développa un narcissisme assez fort avec ce besoin d'être aimée pour elle-même.
Mais paradoxalement, cette peur que tout cesse la fera vite changer de cap, si l'autre ne répond plus à l'image qu'elle a de l'homme et de l'amour.
La notion de famille est relativement abstraite.

Chaque individu se construit en fonction de dizaines de paramètres, Domi optera pour une vie exaltante, parsemée de découvertes, de voyages et de liberté en divers domaines. Professionnellement elle ira vers une activité indépendante...

Une ou une autre traversant les mêmes épreuves au même âge cherchera vite à créer sa famille, mariage, enfant, stabilité.
Pour d'autres encore, la marginalité deviendra un mode de vie si les bases des premières années de vie furent trop fragiles, sans oublier la biologie de chacun, l'hérédité.

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jeudi

Cher Père Noël dessines moi un sourire !





Père Noel dessine moi un sourire !

Sourire et humour. (dessin de Elvine)


Voici le vœu d'un enfant, qui lui, trouve la vie plutôt sympathique.

Nous y sommes presque ;
 NOEL déjà présent dans toutes les têtes apporte un joli moment d'oubli, enfin se doit être ainsi.
Pourtant la période semble morose, empreinte de grogne et de mauvaise humeur.


Les gens en oublient de sourire.

Aide nous cher Père Noël à leur redonner ce sourire si agréable qui scintille, pétille et embelli l'existence.


Cet enfant et bien d'autres proposent un "remède", du moins le souhaite de tout leur coeur, tant les plaintes des adultes l'agacent.

A force d' entendre "que rien ne va", de le ruminer, ils finissent par en faire une réalité !


Alors Père Noël dessine nous un sourire,
 bien visible dans ta hotte, que mes parent le voit
et l'inscrive sur leur visage.

Qu'ils ne transforment plus la vie en une série de catastrophes.
A force de râler, ils finissent par croire que leur vie est un enfer !

Que la joie de vivre illumine les instants, éclaire leurs regards,
que l'humour s'invite à table, car ils ne savent plus s'amuser.

Parce qu'à force de "pleurer" ils s'énervent après nous pour un rien.
Ce n'est pas juste.
Parce que à force de se plaindre, ils ne s'aiment plus et moi j'ai envie qu'ils soient heureux.

Je t'en prie,
dessine des éclats de rire, des chansons
et dépose les bien en vue devant le sapin,
que les fêtes terminées, ils continuent à aimer la vie, à lui sourire, même si des problèmes surgissent, sourire aide à les traverser et à trouver des solutions.

Voilà Père Noël, ce que je désire dans la hotte, en plus de mes cadeaux.

Que ce Noël 2018 soit, aussi, celui des "grands".
La vie me semble triste sans le sourire.

Mes copains, copines et moi comptons sur toi pour que la famille se rassemble, et pour longtemps, dans la joie et la bonne humeur.

Père Noël dessine nous le plus beau des sourires du monde.
Un sourire à la vie, à soi-même !

Un merveilleux Noël à tout le monde !




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