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jeudi

La dépendance affective vue par le Père Noël !

Cher Père Noël offre moi un kit pour ne plus souffrir en amour !
Voici une demande rarissime.
La dépendance affective vue par le Père Noël.


Le bonhomme Noël pourra t'il y répondre et qu'est donc ce "Kit" pour éviter la souffrance amoureuse ?

 Il répondra à votre lettre en vous posant quelques questions telles que : qu'entendez-vous par ne plus souffrir ? ce qui sous-tend l'idée que pour vous "Aimer rime avec Souffrance ?"
Un kit ? Un prêt à l'emploi ou l'on vous expliquera que faire..."je ne pense pas que cela existe ?"
Mais de quoi souffrez-vous exactement ?
Votre compagne ou compagnon est désagréable ou violent, indifférent, ressentez-vous un manque de sentiment de sa part ?
Si votre réponse est oui, pourquoi ne pas le ou la quitter ?

Cher Père Noël, non, c'est moi qui ne supporte pas l'absence, que mes demandes de réconfort ne soient pas immédiatement satisfaite.
*Dès que son intérêt se détourne de moi, je souffre, si je n'ai pas de nouvelles dans la journée, je rumine : que fait-il ou elle, qu'ai-je fait, il, elle ne m'aime plus, il, elle me trompe etc.
*Quand un ou une ex le contacte ou un(e) collègue de travail je m'interroge et le harcèle pour savoir qui est cette personne, le lien entretenu, n'est-ce pas autre chose que de la camaraderie ?
*Je vis l'enfer Père Noël, toute action de sa part sème le doute dans mon esprit, je suis jaloux(e) de toutes les personnes l'entourant.
*Il, elle regarde son téléphone j'imagine une discussion secrète....une nouvelle rencontre, un mensonge car il, elle ne pourra que me trahir.
*Je lui fais des scènes terribles, harcèle...
*Je n'ai aucune confiance, alors je veux tout savoir, en deviens obsessionnel(le), tout est contrariété.
*Je veux que mes besoins soient satisfait dans l'instant, que l'autre ne pense qu'à moi !
Et pourtant je sais que ce, cette partenaire m'aime, m'écoute.
Mais, je demande toujours plus encore et encore, je ne suis jamais rassuré(e)

Voilà cher Père Noël pourquoi je souffre sans cesse en amour.
Plus je suis amoureux(se) et plus j'ai peur d'être quitté(e), abandonné(e).
J'angoisse sans cesse, en suis odieux(se), méchant(e) parfois, je menace et quand l'autre s'énerve et n'en peux plus de devoir me rassurer sans cesse, de mes crises, je pleure, quémande...

Oho, vous êtes fort difficile à vivre.
Mon assistante déclare que vous souffrez de dépendance affective.
En lisant votre message, quelques questions me viennent à l'esprit.

  • Quel âge avez-vous ?
  • Vous me faites penser à un enfant, capricieux, de 5 ans auquel on dit "non" tu n'auras pas ce bonbon.
  • Mais vous êtes un adulte censé se prendre en charge, avoir appris à vous sécuriser par vous-même.
  • Pourquoi ne supportez-vous pas la moindre frustration ou du moins vous interprétez ainsi un refus ?
  • Le, la partenaire, si je suis votre raisonnement, n'a pas le droit d'exister, respirer, vivre en dehors de vous ?
  • Il, elle se doit de répondre à toutes vos exigences, à jouer le père, la mère, le tuteur à être d'une bienveillance sans faille et à tout accepter, encaisser sans jamais se rebeller.
  • Vous vous donnez le droit d'exiger tout de lui ou elle, sans assez tenir compte de ses propres états d'âme, de ses besoins puisque les vôtres priment.
  • Vous souffrez, non d'un manque d'amour du partenaire, mais d'un cruel manque d'estime de vous-même.
  • Vous naviguez sur votre propre chemin balisé de vos désirs, sans vous interrogez sur ce que l'autre donne, apporte dans votre relation.
  • Vous le rabaissez, oubliant sa propre personnalité pour faire de la vôtre le centre de la relation.

Tant que votre anxiété, donc vos peurs mèneront le bal de vos amours, effectivement il seront vécus sur un mode "souffrance" puisque
le "Nous" se résume à "Je".
Que le couple se décline, non dans un véritable partage et dans la non acceptation de l'autre en lui donnant  pas le droit d'être imparfait.

Il s'agit bien de cela.

  • Canalisez vos émotions, acceptez la frustration, oui c'est possible, réfléchissez avant d'agir ou de parler à travers le prisme de vos angoisses, déformant la réalité et toutes les interprétations des mots.
  • Ne soyez pas en compétition permanente avec les autres vécus comme des rivales ou rivaux, la jalousie se modère en restant réaliste, dans une surenchère de preuves d'amour que l'autre ne pourra jamais combler.
  • Il vous appartient de les combler vous-même.
  • Le rôle d'un partenaire n'est pas de réparer vos blessures d'enfance et/ou d'être ce parent trop bienveillant peut-être laxiste dans l'éducation.
  • L'autre peut douter de vos sentiment, comment se sentir aimer lorsque la  relation se teinte de crises récurrentes, que le la lumière de l'amour grisaille.
  • Aimez-vous chaque jour un peu plus, écoutez le discours de l'autre ce partenaire toujours PRÉSENT malgré le mal que vous pensez de lui ou d'elle.
  • Faites vous aider par un professionnel et détendez vous !
Je ne sais pas si j'ai répondu à votre demande, je vous souhaite pour l'année à venir d'aimer dans le bonheur et la sérénité.

                                                       
Le Père Noël vous souhaite de JOYEUSES FÊTES



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vendredi

Eviter de devenir dépendant affectif, explications préventives

 Est-il possible d'éviter la dépendance affective ?

Oui, sous condition que l'éducation considère l'enfant comme une entité à part entière avec sa propre psychologie différente de celle des parents.

L'innocence à préserver




























La première étape sera  d'éviter tant que faire se peut, de ne pas transmettre à l'enfant votre propre anxiété.

L'enfant étant une éponge émotionnelle, il absorbe vos états d'âme négatifs, vos propos anxiogènes, votre victimisation et responsabilisation de :
 "ce que vous faites pour lui, à causes de lui" sont sources de stress, d'insécurité pour un enfant, ayant si la famille est
 déjà stressée, anxieuse.

La génétique joue un rôle important, une prédisposition a l'anxiété,
certains comportements jouent alors le rôle d'accélérateur chez un enfant déjà prédisposé.

A mon sens tentez de réduire les comportements trop anxiogènes qui influencent l'enfant.
J'ai trop d'exemples dans mon travail pour ne pas signaler qu'a titre préventif des moyens d'agir sont là.

L'enfant adoptera un comportement particuliers "je ne dois pas déranger, être un poids supplémentaires etc..." 

La punition injuste, la réflexion déplacée induisent un sentiment d'injustice et de rejet

Se sentir aimé, désiré, apprécié permet de développer le sens de sa valeur personnelle et c'est vrai pour tous les enfants !

Sur ce lien des conseils préventifs pour éviter de basculer dans la dépendance affective


Un adulte peut-il éviter de s'enfermer dans ce cercle de dépendance ?

Oui, ici aussi sous condition de reconnaitre sa dépendance, de l'assumer et de mettre en place les stratégies efficaces pour ne pas se noyer dans la première relation amicale.
 Des infos en suivant le lien indiqué ci-dessus.

 Enfant, ado, adulte il est possible de ne pas le devenir ou de repérer cet état lorsque installé pour ne pas se précipiter dans des relations inappropriées.

     La dépendance affective, symptôme anxieux, se travaille préventivement pour éviter l'accentuation des problèmes.



 Me consulter par téléphone/Skype ou mail, les infos sont ici : 

mercredi

L addiction amoureuse, la TCC à votre secours !

L'addiction amoureuse, la TCC à votre secours !

Que faire et dire ?

En TCC, thérapie cognitivo-comportementale, de la dépendance affective, 
un protocole

particuliers permet de gagner en autonomie et de tordre le cou une bonne fois pour toute à cette dépendance amoureuse si douloureuse et cause de rupture.

Voici quelques conseils pour déjouer la dépendance amoureuse.

Quand la solitude est intolérable si elle dure plus de quelques minutes, 
 l'incapacité à rester seu(e) dégénère en angoisse, l'addiction à l'autre surgit
Et l'autre devient "obsession" tant le manque focalise sur l’absence et que le face à face avec soi-même est impossible.


L'être humain est un animal social et il est normal de rechercher la présence de l'autre.
Nous avons besoin de parler, de reconnaissance, d'échanger...de nous sentir aimé.
L'humain a besoin d'être relié aux autres set cela signe l'évolution de l'homme qui sans cette capacité, cette nécessité serait un être primaire coupé de toute sociabilité.
Le besoin affectif reste normal, il devient pathologique lorsqu'il n'est jamais comblé.
Plus l'incapacité à rester seul(e) un long moment est forte, plus le besoin de l'autre se renforce virant à
la crise de panique, l'hystérie, le harcèlement etc.

Question à vous poser :

combien de temps supportez-vous la solitude sans télé, radio, musique ou téléphone ?

La réponse vous indiquera votre degré d'autonomie, sachant que l'être humain ne peut vivre  seul  en permanence sans souffrir.

Le besoin affectif englobe l'amitié, l'autre en général.

Pourquoi ce besoin affectif ?

Le plaisir commun à toute l'espèce humaine est une pulsion, comme le désir.

Lorsque cette pulsion plaisir/désir n'est pas satisfaite il y a frustration et compulsion
puisque le déplaisir l'emporte et qu'obtenir la preuve que l'autre homme provoque de la souffrance.

N'oublions pas que l'homme est, également, un animal biologique et dans nos pulsions quelques neurotransmetteurs et neuro-hormones jouent un rôle important.



La dépendance car :
il y distorsion entre les désirs, ce qui est attendu et la réalité de l'autre qui ne correspond pas aux attentes = inadaptation à la réalité.


Pour vous aider à mieux comprendre votre comportement rendez-vous ici en imprimant "la méthode du cercle vicieux ou analyse de comportement
car la première étape consiste à être dans une auto-observation neutre afin d'établir dans le détail
 et à l'instant "T" vos émotions, vos pensées, comportement et la situation déclenchant le problème à savoir l'addiction.

Cette approche de soi-même permet de se comprendre, de prendre du recul, donc d'analyser plus lucidement vos comportements - sans préjugés- c'est préférable car vous êtes votre sujet d'étude et vous faites un constat.


Gagner en autonomie consiste à s'exposer à votre peur de la solitude, voici l'autre étape, à pratiquer sur plusieurs jours quotidiennement

Lancez-vous des défis graduels en résistant à l'envie - pulsion - de contacter l'autre, affronter sans jugement, ni déni  de ce qui est.

 Noter les avantages que vous en retirez -estime de soi, appréciation de ce moment de solitude etc...

Entrainez-vous comme vous le faites pour pratiquer un sport, apprendre une langue
pensez à pratiquer la respiration, de la relaxation pour "canaliser" les émotions

Modifier les schémas cognitifs, idées que vous avez sur l'autre, voici  une autre étape.

L'objectif identifier vos attentes en fonctions de ce qu'est l'autre. Réalistes ou pas ?
Peut-il (elle) combler vos désirs et être celui ou celle que vous souhaitez.
Lâcher le besoin de contrôle de l'autre permet de reprendre le sien, donc d'être moins dans la demande exacerbée.

Comprendre, en modifiant les schémas, souvent anciens et ancrés depuis l'enfance que vous pouvez vous libérer d'une souffrance passée...
Se pencher vers soi-même permet de cerner ce que vous, vous apportez, donnez à l'autre.

Faire la genèse de la relation du début à la fin, souvent la rupture, permet de créer d'autres images ou représentations.
 Oui, une relation amoureuse peut s'écrire autrement que dans ce besoin addictif de l'autre.

L'individualisation consiste à être SOI face à l'autre, autrement que dans le désir de l'autre en acceptant tout, en se reniant, souvent dans un non respect de soi-même et du, de la partenaire. Voici une autre étape à travailler.

S'affirmer sans craindre le rejet, oser être au lieu d'avancer masqué et dans l'attente de l'impossible.

"J'aimerais, je pense que
, non je ne suis pas d'accord etc"
Apprendre à s'aimer 
A pratiquer au quotidien et graduellement sur plusieurs semaines en pensant à noter vos ressentis, idées et comportement sans oublier d'écrire ce que vous gagnez  à agir ainsi.

S'ouvrir aux autres en créant des liens sociaux donne la possibilité de sortir de la possessivité exclusive amicale, familiale et amoureuse. Voici pour l'ultime étape

Le partage affectif, donner/recevoir c'est la compréhension que oui vous êtes apprécié(e), reconnu(e) par vos relations  plus ou moins proches.

Il importe de créer des liens durables, constants, de ressentir du plaisir à fonctionner ainsi. D'accepter que certains liens se dégradent.
En outre ces liens jouent un rôle important en cas de séparation, en trouvant dans les autres une sources de satisfaction, une autre façon de se remplir.

C'est ainsi que l'équilibre s'installe, en vous et vous avec les autres.


Le lien pour accéder aux articles sur la dépendance affective

Comment éviter de devenir dépendant affectif ?

A lire pour Booster la confiance en soi

En savoir plus sur la thérapie cognitivo-comportementale


L'amour doit rester, pour le vivre sereinement, un lieu de respect,  de partage, de regard posé sur l'autre et d'acceptation de la différence.

Ayez des amis(es), des relations, soyez cet animal social emprunt d'attention pour les autres et pour lui-même, vous aimerez positivement



 Me consulter en cabinet (Var)

mardi

Comment ne pas être dépendant affectif ? 5 Conseils préventifs

Ne pas être dépendant affectif est-ce possible ?

Frustration, colère, peur ? Est-ce de l'amour ?
 Voici 5 conseils à mettre en pratique

On en parle, on écrit sur la dépendance affective se déclinant autant au féminin qu'au masculin.

S'en libérer, en guérir etc., ce qu'il faut mettre en place pour canaliser émotion/cognition négatives


Ce travail long et souvent complexe est nécessaire.



Toutefois, la prévention semble une alternative
peut prise en compte à ce jour.
Pourtant certains signes devraient alerter l'entourage - l'anxiété - dès le jeune âge, 
le manque de confiance en soi de l'enfant, de l'ado sont des alertes de
 1. des troubles anxieux 
 2. d'une forme de dépendance -angoisse d'abandon forte -

Aujourd'hui je vous propose 5 conseils pluriels, un conseil en contient d'autres, pour éviter de sombrer dans la dépendance affective

La solution est, également, à chercher ailleurs pour éviter cette souffrance d'amour, une addiction à l'autre détruisant, souvent, une relation.

La dépendance étant un symptômes anxieux, il importe de travailler l'anxiété en général et de mettre en place un comportement évitant de "sombrer" dans celle-ci, ne pas devenir un dépendant affectif 
Autrement dit, mieux vaut prévenir que guérir.

Voici donc cinq conseils pour éviter la dépendance affective, à prendre en compte dès l'enfance.
Ce message concerne également les parents d'enfants anxieux.

Vous avez sûrement lu cet articles : 9 conseils pour se libérer de la dépendance
et celui : pourquoi la dépendance affective
En allant sur ce lien : Dépendance Affective vous accédez à tous les articles sur ce thème.

Ces conseils sont généralistes, à lire avec recul, car ils ne peuvent prendre en compte tous les facteurs en jeu
(éducation, environnement, première histoire d'amour, lien avec les parents, l'image que vous avez du couple, et votre propre personnalité.)

Ne pas "devenir" dépendant affectif reste possible sous condition de bien se comprendre, se connaitre, savoir se poser ses propres limites psychologiques est très important.

Les conseils indiqués sont complémentaires les uns des autres.

En premier comment repérer le risque d'être dépendant ?
Les signes annonciateurs sont déjà l'anxiété, l'angoisse d'abandon, un manque d'autonomie, le besoin exacerbé d'attention...
Elle se révèle très tôt dans les relations amicales.

L'adolescence mettra déjà en avant un besoin viscéral d'exclusivité amicale, le, la meilleur(e) copain(ine) ne devra avoir pour ami(e) que vous et personne d'autre. Le partage est exclu de ce type d'amitié, vous ne donnez pas à l'autre le droit d'échanger avec une autre personne que vous.
L'enfant, l'ado souffrira, vivra cette situation comme une trahison.

L'angoisse surgit avec la sensation d'être rejeté(e), si une scène s'ensuit, un harcèlement de cet(te) ami(e) le risque d'être dépendant affectif pointe son nez.

Chez l'enfant, il appartient aux parents de lui apprendre le partage, l'échange, la valorisation de ce qu'il fait, mais pas trop.
Chez l'ado, le rôle parental sera de faire prendre conscience de l'exagération de ses attentes, à moins que l'ami(e) cause du problème n'intervienne pour expliquer l'aberration du comportement.

Le problème reste que le plus souvent les parents ne savent pas ou ne comprennent pas la nécessité d'une discussion car l'un ou l'autre, voir les 2 sont des anxieux.
Un enfant livré à lui-même(parents séparés, décès d'un parent etc.) peut développer ce comportement, comme un enfant-roi qui adulé n'a pas de limites et ne supporte pas la frustration.

Le manque commun éducatif :  ne pas apprendre à l'enfant à prendre en compte les besoins de l'autre, le manque de socialisation, difficulté à rentrer en contact avec l'autre forment le terrain de la dépendance affective ou d'un  autre comportement difficile plus dangereux.
  
Voici pour la première alerte qui prise en compte permettra d'éviter le glissement vers la dépendance amoureuse ou une recherche de reconnaissance á tout prix dont la délinquance fait partie. 

En deux, que doit mettre en place un jeune adulte pour éviter la dépendance ?
Pensez que le sentiment amoureux est le révélateur des manques, peurs et désirs souvent inconscients, les carences affectives re-surgissent en force chez l'anxieux, à ce sujet je ne peux que conseiller de voir un professionnel pour se dégager troubles anxieux.

Apprendre,  jeune adulte, à canaliser vos émotions, dont une : la frustration.
"J'accepte que tout ne soit pas comme je le veux "
Forcez vous à nouer des liens avec diverses personnes en acceptant de n'être pas le centre, de pas attendre un coup de fils de celle-ci ou de celui-la en vous ressentent isolé(e).

Méfiez vous également d'une tendance :
  *à faire pour les autres alors qu'ils ne demandent rien.
  *à ne jamais rien demander
  *à refuser ce que l'on vous donne ou propose.
Demandez-vous à quoi correspondent ces attitudes, pourquoi agissez-vous ainsi ?

En trois, prendre des initiatives, ceci à tout âge.
Le blocage majeur d'un vrai dépendant affectif, donc d'un anxieux, est de ne pas, dans la sphère privée, prendre d'initiatives par peur de l'échec, d'être mal perçu, de se tromper avec en toile de fond : le manque de confiance en soi-même.

J'écris "sphère privée" pour tout ce qui concerne les liens affectifs, il manque l'affirmation de la pensée ou besoin d'un référent (parents, proches etc..) avant de prendre une décision, ceci induisant une forme de 
"Passivité psychique" symbolisée par "l'attente", une soumission aux événements assortie de rumination négative.

Au lieu de se figer dans l'attente d'un coup de fil (exemple ci-dessus en 2), mieux vaut prendre l'initiative d'appeler le copain ou la copine !

 Objectif : travailler la peur du rejet en sortant d'une fausse interprétation des propos de l'autre :
 Vous appelez cet(te) ami(e) pour déjeuner, il, elle n'est pas disponible.
 Tenez-vous en à ce qu'il, elle dit au lieu d'imaginer que vous ne l'intéressez pas.
 Question à vous posez " aimez-vous tout le monde, et en quoi le fait de ne pas apprécier quelqu'un lui porte tort ?"
 A pratiquer à l'école, en Fac, ou travail.
 Osez vous tromper sans ressentir l'échec, mettez vous en danger pour constater qu'il est plus virtuel que réel
et qu'à chaque expérience vous en ressortez plus fort(e).

En quatre, apprendre la maitrise de soi-même.

Voici encore un point récurrent aux anxieux, aux dépendants affectifs, le manque de maitrise d'eux mêmes dans la gestion des émotions, donc de diverses situations.

Les conséquences : le besoin de contrôle sur tout et sur les autres, ce qui est une utopie.
Cette quasi incapacité à se canaliser, à dompter ses angoisses, son impulsivité, tenter de prendre le contrôle de l'autre devient un comportement rassurant. Encore une illusion à faire sauter.
Le dépendant affectif, à défaut de se rassurer lui-même penche vers l'autre pour combler ce vide

Le sport, le Yoga, un art martial etc. sont de très bons outils pour apprendre cette maitrise de soi-même.
Et la Pleine Conscience  ou MBCT que nous travaillons en TCC

Le travail mental consiste à modifier des automatismes ou schémas de pensées.
Ici, je ne peux que vous renvoyez vers les messages sur la dépendance la TCC pour une mise en pratique
Le sujet est trop vaste pour donner un exemple.
Plus vous commencerez jeune et plus les résultats seront au rendez-vous.

Si vous êtes conscient de votre dépendance amoureuse, ce dernier conseil mérite de vous y attarder

En 5, éviter certaines relations amoureuses. Fuyez !

D'entrée certaines personnes vous renverront à votre dépendance affectives, alors mieux vaut éviter de s'engager dans un amour impossible. 
Pensez aux sens de limites.

Éviter les défis impossibles :
 cette femme ou  cet homme très indépendant, libre et plus axé(e) sur les aventures que l'engagement.
Votre dépendance affective vous plongera directement en enfer.

Éviter également certains profils :
 Une, une hyper-narcissique, trop centré(e) sur sa personne ne prendra pas en compte vos besoins = souffrance garantie.

 

 La personne mariée (H ou F) ou déjà engagée dans une relation...Le besoin de contrôle sera mis à rude épreuve, crise d'angoisse à prévoir.

 Prudence avec une personne, qui au début, va se fondre dans vos désirs, s'adapter à vous...le réveil à la réalité risque d'être difficile car ce type de personnalité cherche soit à prendre le contrôle, soit est dans le jeu, soit un, une vrai(e) empathique.

 

 Une personnalité trop marginale ne comblera pas vos manques, certains métiers sont également incompatibles avec votre dépendance...

N'espérez pas changer à son insu une individualité, c'est impossible.

En vous connaissant vous éviterez les écueils de rencontres dévastatrices...pour vous et la dépendance vous collant à l'âme !


A moins que celles-ci vous permettent de dépasser vos angoisses, votre peur de l'abandon et autres symptômes/comportements de dépendance

L'amour n'a pas de frontière et par amour tout est possible.


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vendredi

Pourquoi devient-on un dépendant affectif et amoureux

Pourquoi la dépendance affective ou amoureuse ?
Pourquoi devient-on un dépendant affectif et amoureux ?

Rediffusion de cet article, un peu modifié, sur le "pourquoi" de la "dépendance"





















Info :
la dépendance affective concerne autant la femme que l'homme


Le sujet est aussi vaste que le sont les causes,
 puisque chaque être, s'il ressent la même souffrance, la manifestera de diverses façons selon sa psychologie personnelle.

Un dépendant affective l'est, également, en amitié.
L'autre est " à lui ou elle" signe d'une possessivité amicale, l'ami(e) se doit d'être là, le partage de l'amitié vécue comme une trahison !

Alors tentons de décrypter le "pourquoi" de la dépendance amoureuse et affective.

Trop ou pas assez d'amour reçu dans l'enfance,
la carence affective,
 la violence, 
la dévalorisation, 
l'essence de l'être, 
l'abandon,
la génétique,
l'environnement,
trop d'amour reçu,
éducation très permissive,
un premier amour désastreux renvoyant à un manque de l'enfance sont les causes principales de la dépendance affective.

Les besoins affectifs dès l'enfance différent selon le tempérament.

Le tempérament c'est notre squelette psychique, il ne changera pas ou peu.
L'essence de ce que nous sommes y est inscrit, nos besoins profonds, c'est notre hérédité génétique.
Notre caractère peut se modeler, s'affiner, se modifier pas le squelette psychique.

Dès le début de la vie,
 les besoins différent, 
pour l'un(e) la tendresse, les bisous, pour l'autre l'autonomie, l'indépendance etc...etc..
- observez plusieurs petits enfants pour constater les comportements- 
comme les peurs primaires.

La dépendance affective est un symptôme anxieux, une addiction

L'éducation ne fera qu'affirmer, bloquer, évoluer, frustrer ce qui est en nous.
L'engrais ce sont les parents, la famille, la fratrie, les amis, la génétique etc...

Dans l'univers de l'anxieux addict à l'autre jusqu'à l'étouffement divers profils se dessinent.

Le dépendant affectif jouera sur une palette émotionnelle toujours teintée de manipulation et de narcissisme
-et oui, il en faut pour "amener" l'autre à supporter l'expression incessante
du manque -

Tour à tour victime ou bourreau, 
un ou une dépendant(e), selon sa personnalité oscillera d'un état à l'autre !

Oui, car la psychologie de l'être humain revêt autant de
masque qu'il y a d'individu.

La dépendance amoureuse c'est le tonneau des Danaïdes,
le besoin de "rassurance" à jamais inassouvi.

Le dépendant, la dépendante est en recherche permanente de preuves d'AMOUR, 
mais
voilà les preuves ne "remplissent" jamais assez, 
le manque intérieur.

L'estime de soi trop "fragile" ne se contente pas des mots rassurants,
ni des actes.
Pour se sentir aimé(e) encore faut-il s'aimer soi-même, enfin avoir une bonne estime de soi-même !
Et
 renoncer au contrôle sur l'autre, à vouloir tout contrôler, comportement commun à la majorité des angoissés(es)
Info :
S'intéresser à l'autre permet de sortir de cet auto-centrage.
Se sentir "aimable", digne d'amour implique de" donner" au lieu de s'ancrer sur ce refrain :
"Je ne m'aime pas, comment peut-on m'aimer ?"
Association rapide et catégorique du dépendant se fiant à son ressenti, à ses schémas cognitifs (pensées) plus qu'à la réalité du vécu actuel

Un autre aspect :
"Je suis super, parfait(e), tout le monde dit que je suis le, la
plus gentil(le) etc..."
Ce dernier cas concerne l'enfant-roi, adulé par les l'entourage, auquel  on cède tout
ou presque.
Confronté à la réalité de l'amour de l'autre, qui n'est ni papa, ni maman, n'accepte pas tout, l'individu est perdu, régresse, devenant d'une avidité absolue.

Mais attention,
 rien n'est vraiment offert au partenaire
ce manque d'estime de soi-même se traduit par un désir de pouvoir sur autrui, par un manque de curiosité pour le ou la partenaire, par un déni de ses besoins personnels...

Apprendre à s'aimer passe par le relationnel, être capable de nouer des relations 
amicales, professionnelles stables et à prendre en compte les besoins des autres !

Les dépendants (es) affectifs sont-ils, elles en quête de l'amour parfait, idéal, du prince charmant ?
Je ne le pense pas, ils, elles cherchent surtout à contrer la peur de l'abandon en envahissant totalement le territoire de l'autre.
Un article à lire : "Un dépendant peut-il, elle aimer vraiment ?"

Mais, le drame étant pour eux et elles de ne
JAMAIS CROIRE EN L'AMOUR REÇU
de celui ou celle archi-présent comblant leur manque, leur peur de la solitude et de l'abandon !

Certains cherchent la mère, certaines cherchent le père, parfois les 2 lorsque l'amour reçu fut permissif, enfin ils, elles espèrent de l'autre la même indulgence
Une éducation ne mettant pas de limite entre désir et réalité conduit l'enfant devenu adulte à la dépendance...
Le "non" devient source de conflit.
Traduction : un jeu de pouvoir sur l'autre, il faut "gagner" à tout prix.
Dans ce cas de figure l'amour peut passer au second plan.

Ils ne savent pas ce qu'ils attendent de l'autre, le (la) partenaire
privilégié(e), de l'amoureux (se) parfait(e) devient très vite porteur (euse)
de toutes les désillusions amoureuses, non par manque d'amour donné,
mais par l'incapacité qu'à l'autre à se sentir aimé, à en vouloir toujours plus.

Ne vivre qu'à travers l'autre, dans l'attente permanente, ne respirer qu'en présence de l'autre tel est le comportement de l'addict à l'affect ayant pour conséquences relationnelles :
 désir d'emprise,
 faire de l'autre sa "chose" pour l'amener à donner et donner encore, à  manifester sans cesse des preuves d'amour !
Voici le comportement d'un(e) dépendant(e) affectif.
 Il, elle souffre et le, la partenaire souffre tout autant...

Ces comportements ne sont pas toujours conscient...
 A vous de de le vérifier !

Ces schémas déclenchent une réelle souffrance tant la difficulté à exister pour et par soi-même parait impossible.
Hétéros, homos ce schéma de dépendance-anxieuse n'épargne personne, se croise dans tous les
milieux sociaux.
Ils se cherchent eux mêmes dans la relation.
L'autre n'est que le reflet de leurs manques.

Ce comportement excessif .dépend de divers facteurs.

Le, la partenaire sont porteurs d'attente,
 puisque dans son regard, les dépendants
guettent les signes de l'Amour.
De leur droit à "ETRE" en fuyant cette peur, irrationnelle, de l'abandon !

Ou du "désamour"?
Car à trop attendre, vivre dans la méfiance, l'amour de l'autre peut s'éteindre.
Inconsciemment les dépendants attendent la preuve, non de l'amour de l'autre,
mais la confirmation qu'ils ne sont pas "aimables".

Un dépendant est "passif" psychologiquement, face à une addiction quelle qu'elle soit, il  y a la passivité psychologique.

Voici les mots et maux de la dépendance:
jalousie
possessivité
suspicion
paranoïa
agressivité
pleurs
pardon
regret
attente
En gros, un dépendant vit dans l'attente, 
ne sait pas s'occuper seul(e), 
cherche à plaire, 
se calque sur l'autre qui est son seul et unique repère tant l'identité est fragile
ou/et le désir de pouvoir est fort.



Ce qui fera fuir le, la partenaire d'un dépendant affectif, 
ce n'est pas le manque d'amour
mais 
le sentiment de ne "jamais en faire assez"
accompagné de son cortège de crises, de colère,
doutes et autres états difficiles à assumer.
Soit il (elle) fuira, 
soit il (elle) supportera cette vie sous tension en souffrant, se taisant !

Deux êtres malheureux,
 l'un par impuissance à s'aimer, 
l'autre impuissant à combler ceci.


Simplement Vivre !
"Aimer, c'est jouir, tandis que ce n'est pas jouir que d'être aimé."
Aristote

Consultez un psychothérapeute, psychologue comportementaliste vous aidera à guérir de cette addiction à l'autre.
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A lire  pour aller plus loin :

De la dépendance à la liberté

Se libérer de la dépendance
Pour le partenaire d'un dépendant

Quelques causes de la dépendance
La dépendance et la violence :
Amour et Manipulation

La dépendance étant, très souvent, un symptôme anxieux, je vous conseille de lire quelques articles sur les troubles anxieux :
Crise de panique
Comprendre l'anxiété, les angoisses

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jeudi

Dépendance affective, amour... Est-ce compatible ?

Dépendance affective, amour...Est-ce compatible ? 
Quelques réponses ici.

2, tout simplement !


Peut-on être dépendant amoureux et aimer ?
Réponse sibylline  : oui et non !

Oui, un dépendant affectif aime mal, égoïstement, mais il aime.


Pourquoi ?
La compatibilité dépend de la personnalité de l'autre, de l'acception ou non de la dépendance amoureuse du, de la partenaire.
Un dépendant aime, mais *il,elle aime mal et dans la souffrance.

L'amour,
magnifique élan vers l'autre,
parant de rose les plus infimes gestes du quotidien.
L'amour,
se vit dans le partage, l'écoute, l'échange et la complicité,
s'auréole de tendresse.
L'amour c'est cela, et bien plus encore, enfin dans l'idéal !

Car dépendance affective ou pas, un couple doit trouver l'équilibre en composant avec l'identité de l'autre.

Pour certaines personnes la relation s'articule dans le pouvoir, la domination.
Car, il y a de cela dans la dépendance amoureuse :
un désir, plus ou moins conscient, de pouvoir sur l'autre !

La dépendance affective :

 une prison mentale dans laquelle l'autre doit respirer au rythme des angoisses du dépendant.
Complexe n'est-ce pas ?
demande une bonne dose d'adaptation et une énorme de tolérance...

Quand l'amour devient souffrance par dépendance, ou peur de l'autre, (le, la partenaire d'un dépendant affectif pour vivre dans une peur de ...)
les valeurs, sentiments et émotions
Amour figé !
citées plus haut se métamorphosent
en grisaille, cris et chuchotements
sur le mode de la complainte permanente, ou presque, exprimée ou non.
Que devient le sentiment amoureux fait de plaisir,
 de contentement, de partage et de liberté ?

Quand demander sans cesse à l'autre:
" tu m'aimes, qu'ai je fait pour te déplaire, tu vas me quitter ?"
"Où étais-tu, ah non, tu ne peux pas me laisser ?"
Etc...etc...

Autre attitude :

Le dépendant ne dit rien mais "montre" par un comportement particuliers son déplaisir.
Le, la partenaire se sent impuissant.
Il, elle encaissera...un peu, beaucoup !

Pour le dominant décrit dans cet article, il s'agira au bout d'un temps de jouer sur ce registre :
" avec tout ce que je fais pour toi, tu pourrais, devrais"
Nous rentrons là dans la ronde infernale du "dénigrement" de l'autre,
culpabilisant, dévalorisant.

Est ce de la dépendance ?

Qui l'exprime, le dépendant ou l'autre ?

Les deux parfois.
Le dépendant qui ne se sent pas assez "écouté" "aimé"...
L'autre qui sature de dire, faire en vain...

Ce comportement peut s'installer créant tension, frustration

Amour perdu !
Pour le partenaire : à force de critiques, d'humiliation, une forme de dépendance auréolée de peur tisse autour de l'individu qui ne sait plus que faire pour rassurer,
un cocon de protection muet...Le partenaire se replie en lui-même ce qui suscite l'angoisse du dépendant.

Le (la) dépendant(e) n'existe qu'à travers l'autre, son identité fragile se teinte
des humeurs des partenaires faussement interprétées.
Et dans sa peur il s'emporte, injurie, critique, manipule etc...
Le couple s'enferme dans un cercle vicieux.

Oui, dépendance affective et amour ne sont pas incompatibles...mais,  ce mais est de taille : l’épanouissement ne domine pas la relation

Quand la peur de l'abandon mène le bal, l'amour se vit
dans la douleur, vous perdez votre but, celui d'être "bien" tout
simplement.
Le dépendant s'enferme dans la souffrance et la peur de l'abandon.
Le, la dominé(e)  se replie sur lui, elle, envahi(e) par le chagrin.

Mais qui est réellement le "dominé" dans ce style de relation ?


La personnalité fera la différence.

Acceptation ou non d'être celui, celle de qui dépend l'équilibre de l'autre.

C'est, le plus souvent, un pari perdu d'avance, car justement, le danger pour le, la partenaire d'un dépendant est de se perdre dans un rôle voué à l'échec tant que l'autre ne soigne pas son anxiété.

Oui anxiété, la dépendance est une addiction, un symptôme anxieux
parmi d'autres.

Ces deux êtres oublient la notion de choix, pour l'un "guérir" de l'angoisse d'abandon.

Pour l'autre, peut être soumis à cette frustration de ne jamais "rendre heureux l'autre" se rajoute une perte de confiance en soi, si l'identité est fragile.

 Les conséquences  pour un(e) partenaire :

soit il, elle se coupe de l'envie de vivre en  ne se dégageant pas d'une relation très négative,
soit il, elle trouve dans cette dépendance de l'autre un moyen de se rassurer,
soit il, elle rompra pour retrouver un sentiment de liberté !

La dépendance c'est  l'annihilation de deux êtres égarés dans

un amour clos, arbitraire et en souffrance.

L'amour mérite mieux que cela et vous aussi !


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* La dépendance est aussi bien féminine que masculine