La peur : fuir ou combattre. |
jeudi
La peur pourquoi ! Une émotion primaire au large spectre..
Les mots et les maux de l'amour, Émotion tristesse, on ne change pas.
La tristesse |
Je pouvais te murmurer des mots douxT'enlacer pour une danse folleFaire l'amour à en creverTe voir caresser une autre femme.Je pouvais sourire de tes errancesPleurer de tes angoissesJe pouvais n'être qu'une amie complicelaissant s'exprimer tous tes plaisirs et en rire.Je pouvais te donner les clés de l'amour vrai, de la passion, détachée de l'emprise.Mais jamais je n'accepterais les mensonges, la manipulation et l'irrespectdont je ne suis pas dupe.Je pouvais t'offrir ce que tu cherches en devenant le miroir de tes espoirs, amie pour toujours et rien de plus.Mais tu choisis tes illusions.
Un autre contexte, le retour d'un ou d'une ex. sauf exception la relation sera un échec provoqué par le manque de confiance.
Une histoire passée au passif incrusté dans le psychisme devient une prison, elle rogne le présent , estropie le futur pour tracer son sillon d'amertume.
Le sentiment s'étiole de méfiance au lieu de s'envoler vers l'espace joyeux.
La découverte de l'autre n'est plus là, il ne subsiste que la frustration, la tristesse, l'angoisse et parfois la honte qui peu à peu tisseront l'éloignement, l'élan vital que nécessite l'amour se noyant dans le déjà connu, vécu.
Accepter le retour d'un ou une ex. en rêvant d'autre chose
se révèle une illusion au parfum entêtant.
Récrire une histoire ressemble à un jour éternellement recommencé, les protagonistes vivant dans les schémas du passé. ceux ayant détruits l'histoire toujours vivaces ne s'effacent pas.
samedi
La joie, l'émotion plaisir ! Quand le bonheur nous fait un clin d'œil.
La joie, l'émotion plaisir !
Quand le bonheur nous fait un clin d'œil.
Appelée hormone du plaisir, elle motive, pousse à l'action,d'où l'enthousiasme ressenti.
Le mépris, une émotion à double face.
Le mépris !
Ce sentiment-émotion si particulier à double face.
Il cache différentes facettes, toujours négatives dans sa manifestation tant envers les autres que soi-même oscillant entre colère, rage, rejet et dégout et satisfaction de soi.
Un exemple :
Autre exemple :
Du dégout au mépris la frontière est mince
Et le mépris glaçant reçu comme un vent pétrifiant de froid, l'indifférence hautaine pire qu'un mot désagréable.
Parvenir à la notoriété, la célébrité peut faire perdre le sens des réalités en boostant sacrement un narcissisme enflant, enflant parfois trop, se dessine alors un "Moi" boursoufflé qui dure ou non, question de structure psychologique.
La surestimation de soi, de ses capacités, de sa réussite sociale ne raconte pas toujours une personnalité en grande estime d'elle-même mais décrit, généralement une personnalité compensant "un manque" par cette attitude de mépris affichée , exprimée ou non.
Ce mépris, pour celui ou celle le ressentant, rassure car il procure un sentiment de sécurité en confortant l'individu dans une conviction "d'être supérieur à l'autre" l'objectivité bien sur n'est pas le crédo de ce mode de pensée.
Sacré biais cognitif !
Nous retrouvons ce mépris/rancunier dans une relation familiale, des ex-partenaires, le mépris est profond, émotionnellement perturbant mais jamais affronté.
On se méprise de ne pas réussir, de décevoir...Qui ? Et pourquoi ?
De ne pas être tel que notre idéal le souhaite.Le nôtre ou celui de l'entourage ?
Information pour les parents : apprenez à vos enfants des l'âge de 3 ans à reconnaitre leurs émotions, l'inhibition émotionnelle
vendredi
Le voyage insolite des émotions ! Humour et détente.
Le petit manuel humoristique de détente !
💒 Je vous invite dans ma maison perchée 💒 ou maison des 7 nains magique et poetique.🎀 Être perché-e quel ressenti euphorisant, un vrai brin de zénitude, n'en abusez pas au risque de rester acroché-e pour de bon🎀.
Bien aimé stress tu incites parfois à se dire "je m'en fous, on verra demain"
exercice salutaire de lâcher prise, efficace sous condition de ne pas y rester
Le rêve un pont de l'inconscient vers le conscient. La psychanalyse Jungienne utilise le rêve éveillé pour se libérer.
Comment dépasser la honte, cette émotion si dérangeante ?
- La honte justifiée celle qui a sa raison d'être car elle sanctionne une action, un comportement...moche, irresponsable dont nous ne sommes pas fiers-es.
- Il faut vivre avec sa copine la culpabilité qui sonne á nos oreilles un "Tu es nul-le, mauvais- menteur-euse etc." ou pire violent verbalement ou physiquement.
- Sur ce dernier point, pour ressentir de la honte, l'empathie joue un rôle, sinon il ne s'agit que d'un intellect sans réel sensibilité. "Je sais que je blesse, que ce n'est pas bien" mais le ressenti reste plat.
- La honte de soi-même, le regard porté sur soi trop négatif se transforme en autocritique permanente. Le physique en sera le vecteur, le poids, les habits, le différence sociale et autre, á l'adolescence la honte prendra une dimension exacerbée par le jugement d'autrui, celui des pairs (autres ados) blesse le narcissisme de l'enfant en quête de reconnaissance autre que familiale.
- La honte de son milieu social, oui elle existe si le milieu d'origine ne cadre pas avec le désir d'évolution personnelle.
- La honte d'exister qui rejoint la honte de soi-même mais dans une coloration beaucoup plus sombre, comme une seconde peau elle envenime l'enfant, l'ado et l'adulte,.
- La frustration accompagne, généralement, cette émotion de honte qui pousse á ne pas se sentir á la hauteur, ne pas oser, elle signe l'anxiété, les personnalités anxieuse vibrent sous ces émotions, un vibrato dissonant qui pousse soit au repli sur soi ou vers des schémas de perfections parfois les deux cohabitent.
- Les personnalités anxieuses avec des symptômes, phobies, T.A.G, T.O.C, peur de la l'avion ou de conduire ressentent de la honte tant leur incapacité á verbaliser aux proches leurs diverses angoisses les poussent vers des stratégies diverses pour éviter les situations anxiogènes. La honte rode en permanence accentuant une vigilance de plus en plus angoissante. Un vrai cercle vicieux
- En ce qui concerne le premier type de honte, celle qui est justifiée et bien sur en fonction du contexte, le dialogue avec l'autre, reconnaitre ses erreurs, s'excuser oui parfois il faut oser parler sincèrement. Le but n'est pas de se "dédouaner" d'une attitude désastreuse mais d'éviter de reproduire un schéma.
- Je ne parle pas ici de la violence sur autrui ni de la dévalorisation permanente, celle-ci a mon sens n'est pas excusable par l'autre et il ne faut jamais l'accepter. Je l'ai écris plus haut, d'après mon expérience de psy, les personnalités violentes sont peu sensibles a ce sentiment de honte.
- Pour la honte de soi-même, celle d 'exister et ici aussi en fonction du contexte, le plus souvent les racines se trouvent dans l'éducation, l'enfance.
- Plusieurs facteurs vont jouer pour conduire un enfant, en grandissant, un enfant jusqu'à l'Age de 7/8 ans ne sait pas reconnaitre cette émotion, sauf exception.
- La honte lié au physique à ce regard négatif porté sur soi, donc projeté sur les autres "penser que l'autre nous vois telle que nous pensons être" appréciation très subjective peut se dissiper avec les années soit en travaillant sur soi ou en consultant un professionnel.
- La honte d'exister à de multiples conséquences sur la personnalité
- L'équilibre d'un individu dépend de 3 facteurs :
- environnement, biologie et psychologie -
- Une enfance sous le signe de la dévalorisation permanente, la violence, l'abandon conduisent un enfant sur une route épineuse difficile et en souffrance car le ressenti de ne pas entre aimé, de ne pas avoir de place va développer chez l'enfant un malaise et une honte intérieure qui peut s'ancrer dans la personnalité durant des années, cette honte poison lent le poursuivra dans divers plans de sa vie. La dépendance affective est une des conséquences
- L'environnement délétère de cette enfance là laisse des traces mais rien n'est écrit définitivement en fonction de la personnalité.
- Un enfant ayant une structure psychologique solide prendra du recul avec cette éduction en carence affective et saura faire de sa honte un tremplin de dépassement soit en ayant un don, musique, chant, science etc. pour acquérir ailleurs une reconnaissance refusée par un environnement sans amour et attention.
- Faire une thérapie est une possibilité autre pour atteindre ce droit d'exister.
samedi
La couleur de ces émotions qui sont notre "Moi".
Mes émotions et moi |
mercredi
Quand une Phobie apparait, pourquoi et comment s'en libérer ?
En premier, il s'agit de comprendre que nous en sommes á l'origine
et que l'évitement de cette phobie ne fait que la renforcer.
Une phobie se manifeste, généralement, chez les personnes anxieuses.
La bonne nouvelle est que nous pouvons la soigner et que parfois elle disparait lorsque l'on décide de s'y confronter sans faire appel á un psy.
Une phobie peut faire de notre existence un calvaire, cette peur irrationnelle, incontrôlable nous surprend brutalement face á un chien, un pigeon, une situation particulière et redoutée, á un objet etc.
Différencier la peur qui est une émotion normale alors que la phobie s'apparente á une anxiété forte.
L'anticipation de la situation phobique en accentue le degré en renforçant le désir d'évitement par diverses stratégies mentales (cognitions)en fonction du type de phobie.
Pourquoi apparait une phobie ?
Un exemple,
une amie phobique des pigeons, va se bloquer, angoisser et chercher le moyen de ne surtout pas affronter les pigeons.
Sachant que telle rue en regorge, elle préfèrera faire un détour de 2 km pour éviter ces bestioles. Elle va donc anticiper, situation déjà très anxiogène, le lieu par lequel passer et stresser á l'idée que peut-être elle peut tout de même en croiser.
Soit elle renonce a sortir, dans certaines phobies cela arrive, soit elle restera anxieuse tout le long du trajet, a l'affut.
Les phobies les plus contraignantes.
- La claustrophobie - peur des lieux clos et confinés
- La phobie sociale - peur du jugement et regard des autres, de performance
- L'agoraphobie - est une anxiété a l'idée de quitter son domicile, d'être dans une foule, une file d'attente, sur un pont, un train, une voiture, un avion avec le risque de ne pouvoir s'échapper de la situation en cas d'attaque de panique
- La phobie des animaux - tous types d'animaux
- La phobie de la saleté - s'apparente á un T.O.C, elle est tres invalidante pour l'entourage en régissant la vie de tout le monde, le phobique peut en arriver á s'éloigner des autres
Toutefois les phobies s'ancrent sur des personnalités anxieuses, une période difficile sur la durée peut déclencher une phobie spécifique.
-SITUATTION PHOBIQUE = REACTION INSTINCTIVE FUIR OU COMBATTRE -
- apprendre des techniques de respiration et de relaxation (pour canaliser les émotions) et acceptation
- des exercices de pleine conscience (ancrage dans le présent)
- travail sur les cognitions (idées) en assouplissant les certitudes liées au contexte
- établir un autre rapport á ses propres symptômes
- simulation progressive aux phobies
- affrontement progressif au lieu de l'évitement aux situations phobiques
Il faut comprendre que la rumination devient rapidement anxiogène et c'est bien le sens négatif de l'anticipation que l'on apprend á aborder autrement.
La simulation progressive permet d'affronter la peur en créant d'autres repères mentaux et comportementaux.